dimanche 10 août 2014

Ndem est un petit village situé à 120 km de Dakar. Cette région du Sahel souffre d’une désertification qui a contraint une bonne partie de sa population à l’exode rural. Paradoxe! Pendant que certains quittent le village, d’autres, venus de France, veulent en faire un petit paradis.
Le couple MBOW (un sénégalais marié à une française)  a su faire de cette localité un endroit de plus en plus attrayant.  
Reportage en Image - Mamadou Mouctar SOUARE 














































lundi 30 juin 2014

les Guinéens plongent dans le ramadan

A l’instar de leurs coreligionnaires du monde, les fidèles musulmans de Guinée ont commencé le jeûne du mois de Ramadan, ce dimanche 29 juin. A partir de cette date, et durant 29 ou 30 jours, se conformant à une prescription divine, ils vont se soumettre à de rituel spécial dont un certain nombre de privations. Mais au-delà des aspects spécifiquement cultuels, le Ramadan fait généralement appel à un mode de vie dont la particularité n’est pas sans conséquences sur la productivité nationale ou encore les modes vestimentaires, notamment chez les filles et les femmes.
Comme par le passé, le Ramadan 2014 n’échappe pas non plus au récurrent débat portant sur les prix des denrées de première nécessité.
« Ô vous qui croyez, le jeûne vous est prescrit tout comme il a été prescrit à vos devanciers, afin que vous adoptiez la piété ». C’est en vertu de ce verset de la sourate 2 du Coran que le jeûne du mois de Ramadan s’impose aux fidèles musulmans. Pourvu qu’ils aient la majorité et qu’ils ne soient ni malades, ni en situation de voyage, ou en période de menstrues pour les femmes. Concrètement, le jeûne consiste à se priver de manger, de boire, de fumer et d’avoir des relations sexuelles, du lever au coucher du soleil. Au contraire, il est vivement recommandé d’intensifier la prière et la lecture du Saint Coran. Plus globalement, durant le mois de Ramadan, il est attendu du fidèle qu’il fasse montre d’une dose supplémentaire de sagesse et de foi.
L’unanimité qui marque son démarrage
Dans le cas guinéen, une des particularités du jeûne de cette année, c’est plutôt l’unanimité qui marque son démarrage. En plus du communiqué du secrétariat aux Affaires religieuses, beaucoup de citoyens ont témoigné avoir observé le croissant lunaire dont la vue est une condition pour le début et la fin du jeûne. En conséquence, une écrasante majorité de musulmans guinéens ont commencé le rituel ce dimanche.
En raison du contexte de l’épidémie du virus Ebola qui sévit dans le pays depuis le début de l’année, le secrétaire général aux Affaires religieuses a mis l’occasion à profit pour inviter ses compatriotes à « prier pour l’éradication de la fièvre Ebola en Guinée, en sierra Léone et au Libéria ». Une doléance qui en dit long sur le désarroi des autorités guinéennes par rapport à cette maladie.
Sur la question des prix des denrées de première nécessité, Ramadan 2014 ne fait pas exception à la règle. Les associations de défense de consommateurs et les consommateurs eux-mêmes montent déjà au créneau. Invoquant un pouvoir d’achat faible et une austérité toujours en vigueur, ils fustigent la cupidité des commerçants dont ce mois de  pénitence est paradoxalement une période exceptionnellement bien indiquée pour se faire un maximum de profit. Interpellées une nouvelle fois par la question, les autorités s’essaient à un arbitrage qui n’est pas évident. Au terme d’une réunion qu’il a eue avec les principaux opérateurs économiques du pays, le vendredi dernier, le ministre guinéen du commerce, Marc Yombouno, a relayé les engagements des commerçants. Ces derniers auraient promis de maintenir à leur niveau d’avant Ramadan. Mais sur les différents marchés de Conakry, les ménagères disent ne pas ressentir l’effet de telles promesses.
Promesses de baisse des prix, mais…..
Les commerçants pourraient donc, en dépit de ces engagements, réaliser quelques profits. Ce qui ne sera pas le cas de l’administration. En effet, en raison de la fatigue consécutive au jeûne, la productivité ne sera pas particulièrement au rendez-vous pendant ce mois. Surtout que la situation pouvant être aggravée par le sommeil chez ceux qui se réveillent pour le ‘’déjeuner nocturne’’. Au-delà de cette baisse intrinsèque de rentabilité, c’est la durée du travail même qui sera affectée chez certains dont les femmes. Devant préparer plusieurs mets pour la rupture du soir, elles devront sans doute quitter plus tôt que d’habitude leurs services. Cette situation s’ajoutant à l’impact déjà perceptible de la Coupe du monde, l’administration pourrait donc fonctionner au ralenti pendant environ deux mois.
Mais l’administration ne sera pas la seule à plaindre. Il en sera de même de toutes les activités relevant du secteur des loisirs et de la restauration. Gargotiers, tenanciers de débits de boisson et de boîtes vont donc se tourner les pouces pendant le mois de Ramadan. Pour ceux qui évoluent dans ces secteurs d’activité, la situation est d’autant plus préoccupante qu’Ebola a fait fuir les quelques touristes et autres hommes d’affaires qui auraient aidé à relativiser le manque à gagner.

Enfin, le Ramadan, c’est surtout un nouveau mode vestimentaire en particulier pour les filles. Pendant un mois, bodys et autres pantalons trop moulants sont troqués au profit d’habits plus amples et jugés moins suggestifs. Par-dessus tout, certaines d’entre elles mettent un foulard sur la tête. Les garçons éviteront les pantalons ‘’qui tombent’’  

samedi 28 juin 2014

le Ghana pleure pendant que l'Algérie danse

La toute première qualification des Fennecs algériens pour le second tour de la coupe du monde mérite d’être saluée comme il se doit ! Parce que tout d’abord, elle console de la déception que les Blacks Stars ghanéennes ont servi sur et en dehors du terrain. Par ailleurs, l’historique qualification des Algériens pour les huitièmes de finale de Brésil 2014 permet au continent africain d’engranger péniblement un taux de réussite de 40 % à l’issue du premier tour. Ce qui est déjà salutaire, eu égard à la débâcle frôlée.
Les Algériens ont de quoi jubiler. Quand, durant trente-deux longues années, on n’a pas gagné un seul match de Coupe du monde, on se qualifie d’un coup pour le second tour, on a le droit à la folie. Ce, même si le précieux ticket a été obtenu au terme d’un match nul durant lequel on n’a pas été au meilleur de sa forme. Mais l’essentiel pour les hommes de Vahid Halilodzic, c’était de se qualifier. Ils l’ont fait et, ont de même, accompli l’historique mission qui était la leur.
Les Fennecs doivent d’autant plus être célébrés que le morceau russe n’était pas facile à avaler pour eux. Bien avant même la rencontre, ils étaient face à un dilemme. Jouer le match nul, ou chercher à engranger le maximum de points en essayant de vaincre l’équipe russe ?
Rapide réflexion. En effet, dès la sixième minute, avec un coup de tête magnifique, Kokorin donnait l’avantage à l’équipe russe. Dès lors, les joueurs algériens n’avaient plus le choix. La qualification passant obligatoirement par au moins un match nul, ils se sont rués sur la défense russe. Mais leurs efforts ne sont couronnés qu’à la 60ème minute, avec, là aussi, un coup de tête tout aussi magnifique de Slimani.
Tenant leur qualification par cette égalisation, l’équipe algérienne s’est repliée en défense pour ne pas subir le sort tragique des Eléphants ivoiriens. En réussissant à conserver ce résultat jusqu’au terme de la rencontre, les Fennecs faisaient presque oublier l’élimination, deux heures plus tôt, de l’autre représentant du continent, le Ghana.
Particulièrement séduisants contre l’équipe d’Allemagne, les joueurs ghanéens n’ont pas réussi à venir à bout d’une équipe portugaise qui, à l’image de nombreuses nations du vieux continent, n’était pas pourtant imprenable. Les Black Stars n’ont pas, au-delà du but égalisateur, pu aller chercher la victoire qui les aurait qualifiés pour le second tour. Une contreperformance qui peut, en partie, s’expliquer par le climat pollué que les joueurs ont eux-mêmes instauré et entretenu au sein de leur groupe, en menaçant de ne pas jouer avant le versement cash de leurs primes.
Il n’est naturellement pas question de leur dénier leurs droits. Pas plus qu’aux Lions indomptables d’ailleurs. Mais le cas ghanéen a ceci de consternant que l’équipe était en phase de réaliser un coup historique en se qualifiant pour le tour suivant. En effet, s’il est vrai que cette qualification n’aurait pas été une première, elle aurait cependant relevé d’une agréable surprise, au regard des adversaires que l’équipe aura affrontés.
Au-delà de l’argent, chaque joueur qui aurait contribué à cette prouesse exceptionnelle, aurait inscrit son nom dans l’histoire aussi bien de son pays que de la compétition. Toutes choses qu’aucune prime ne peut conférer. Mais au lieu de cela, se focalisant sur les fameux montants, les joueurs font dans le chantage. Cédant à la clameur médiatique et à la pression de circonstance, les autorités ghanéennes s’exécutent. Les liasses de banque sont spécialement aéroportées  et convoyées jusqu’au camp de base de l’équipe ! Après s’être copieusement servie, cette dernière a encore le toupet de se faire éliminer tout près du but. Terrible. Ridicule. Honteux.

Au final, les joueurs eux-mêmes, le continent africain et tout naturellement les autorités ghanéennes sont humiliés aux yeux du monde. Tout le contraire de la mission qui était assignée à l’équipe. Malheureusement.

vendredi 30 mai 2014

Un D-Day sans l'Afrique, normal!??

Ce vendredi 6 juin, la France, avec à ses côtés les représentants des Nations réconciliées, commémore le 70ème anniversaire du débarquement sur les côtes de Normandie. Débarquement qui, faut-il préciser, aura été un facteur déterminant dans l’issue de la seconde guerre mondiale. A travers une cérémonie dont le caractère grandiose est des plus légitimes, François Hollande et le peuple français voudraient tout d’abord saluer la mémoire de tous ceux qui, politiques et combattants, avaient contribué à ce débarquement historique. Mais au-delà de la France, le monde entier voudrait, à travers cette commémoration, implorer la sagesse humaine, pour que l’humanité ne revive plus les horreurs et la barbarie que la Terre a enregistrées entre 1939 et 1945. Sauf qu’il y a une absent sur la liste des invités : L’Afrique.
Pas de représentants de l’UA,  de chefs d’Etat ou d’anciens combattants en provenance de l’Afrique. En soi, c’est là une négation du sacrifice que les Africains ont consenti pour que le débarquement et, plus globalement, la victoire alliée soit possible. Mais ils n’en sont pas à leur première !
Naturellement, si l’on considère uniquement ce qui s’est passé à la date du 6 juin, on pourrait ne pas voir l’éminent rôle qui a été celui de l’Afrique et des Africains dans la victoire des forces alliées. Si l’on se met dans cette perspective des plus étroites, on comprendrait que Barack Obama, la Reine Elisabeth II ou encore Stephen Harper soient à la première loge. De ce point de vue, on comprendrait même que les ennemis d’hier que sont notamment l’Allemagne, l’Italie, etc  soient également conviées.
De ce point de vue donc, même la venue du turbulent Vladmir Poutine ne saurait surprendre. Et c’est décidément ainsi que les organisateurs de la cérémonie d’aujourd’hui perçoivent les choses. Autrement, l’Afrique aurait au moins été représentée parmi les 800 vétérans étrangers attendus. Malheureusement, aucun tirailleur ne sera du rendez-vous. Ils ont été oubliés. Comme ils l’ont été toujours été, du reste.
De la part de la France et du monde, c’est une ingratitude flagrante  à l’égard du continent africain. Parce qu’en effet, s’il est vrai que les Africains n’ont peut-être pas fait partie des troupes qui ont débarqué en Normandie, par contre, ils étaient là durant tout le processus qui a précédé ce jour historique. L’Afrique était notamment là, servant d’assise territoriale et de cadre de repositionnement pour les forces alliées. Si elles n’avaient pas eu l’Afrique comme base arrière, les puissances alliées auraient certainement souffert de l’occupation du canal de suez par l’Italie,  ou après que les Japonais aient occupé les territoires asiatiques.
Or, l’implication du continent berceau de l’humanité ne s’était point limitée à l’utilisation de ses ports et aéroports. Elle a également contribué à l’effort de guerre en y envoyant ses braves fils et en donnant de ses immenses richesses. A propos, des historiens estiment qu’entre 1940 et 1944, ce sont quelques 169. 000 combattants qui furent mobilisés dans l’Ouest africain britannique. Pour ce qui est des colonies françaises, les mêmes auteurs estiment à  80.000 le nombre de combattants mobilisés dans le cadre des campagnes de “ la France libre ”. Une bonne partie ne sont jamais revenus du front.
L’Afrique fut également sollicitée pour participer aux dépenses militaires. C’est ainsi qu’outre les contributions en nature, l’investissement de l’empire colonial britannique est évalué par les historiens à 931.127 livres dont 44 % provenant du Nigeria, 38 % de la Gold Coast (actuel Ghana), 16 % de Sierra Leone et 1,2 % de Gambie. Rejoignant le conflit aux côtés des alliés, la Belgique va également favoriser l’exploitation du cuivre et de l’uranium congolais. Côté français, les statistiques officielles situent à 1.508 millions de FF la contribution totale de l’empire colonial africain à l’effort de guerre.

Comme on le voit donc, contrairement à ce qui est incarné dans la cérémonie de ce jour en Normandie, la contribution africaine à la victoire contre l’Allemagne nazie n’est pas des moindres. L’Afrique a offert son sol comme champ de bataille, ses fils comme combattants et ses avoirs comme contributions financières. Mais 70 ans après, on fait comme si elle n’avait rien fait. C’est à croire que l’objectif est de falsifier l’histoire, en gommant la partition que les Africains y ont jouée. Décidément, Nicolas Sarkozy n’est peut-être pas le seul à penser que « l’Afrique n’est pas assez entrée dans l’histoire » !!! En vérité, certains maîtres à penser tiennent toujours à la ''débarquer'' de l'Histoire. Mais, ça c'est une autre histoire ?!?

lundi 26 mai 2014

voyage en guinée conakry

Le Real Madrid s’offre sa 10e Ligue des champions

A Lisbonne, au stade da Luz, le Real Madrid s’est offert le titre de champion d’Europe face à l’Atlético ce samedi 24 mai (4-1). Diego Godin, qui avait déjà permis de donner le titre de champion d’Espagne à l’Atlético Madrid, a ouvert le score lors de cette finale. Mais Sergio Ramos, Gareth Bale, Marcelo et Cristiano Ronaldo offrent la dixième Coupe d’Europe au Real.
Diego Godin, encore lui !
Le Real Madrid, pas dans un grand soir, qui avait pris le dessus lors des quatre précédentes confrontations entre les deux rivaux s’est fait cueillir à froid en première période. Suite à un centre de Juanfran côté droit, le défenseur central de l’Atlético, Diego Godin place une tête et devance Khedira mal placé dans la défense (36e). Casillas est lobé et doit s’incliner. L’Atlético profite de sa première occasion franche pour ouvrir le score. Une semaine auparavant, Godin avait offert le titre de champion d’Espagne à l’Atlético face au FC Barcelone.
Jusqu’à cette finale, cette saison de Ligue des champions a été un festival pour l’Atlético. Ils se sont offert l’AC Milan en huitièmes de finale, le FC Barcelone en quart de finale et Chelsea en demi-finale. Sans aucune défaite en Ligue des champions cette saison, l’Atlético Madrid rentre aux vestiaires gonflé à bloc. Le Real, qui attend sa 10e Coupe d’Europe depuis 2002, a du souci à se faire… Fort de son aura et de ses neuf coupes « aux grandes oreilles », le Real Madrid, qui partait naturellement favori, a souvent mordu la poussière durant cette finale. Et l’Atlético passe tout près du sacre avant un renversement de situation.
Une fin de rencontre à l’avantage du Real
Il a fallu attendre le but de Sergio Ramos dans les arrêts de jeu pour voir les hommes de Carlo Ancelotti espérer encore remporter cette édition (90e + 4). Sur un corner tiré par Modric côté droit, Ramos place sa tête au point de penalty. Ensuite, dans les prolongations, c’est un festival pour le Real. Gareth Bale délivre les siens à la 110e minute avant que le Brésilien Marcelo scelle la victoire. Dans les dernières secondes, Cristiano Ronaldo marque sur penalty son 17e but en Ligue des champions cette saison. L’Atletico perd pied au cours de la seconde période de la prolongation.
Après avoir contesté l’hégémonie en Liga des deux grands d’Espagne, le Real Madrid et le FC Barcelone, l’Atlético n’a pas réussi un nouveau nouvel exploit. Ils avaient déjà caressé du bout des doigts la Coupe d’Europe en 1974 face au Bayern Munich. Au bout de la nuit, presque par miracle, le Real repart avec cette fameuse sa « decima ».

mercredi 21 mai 2014

Affaire projet coton : deux ans de prison requis contre l’ancien ministre de l’Agriculture Mahmoud Camara

Affaire projet coton : deux ans de prison requis contre l’ancien ministre de l’Agriculture Mahmoud Camara
Un des substituts du procureur près le tribunal de première instance de Kaloum a requis mercredi deux ans de prison ferme contre l'ancien ministre de l'Agriculture Mahmoud Camara poursuivi pour des faits de détournement de deniers publics, recel et complicité ayant entrainé la faillite de la relance de la filière coton en  2007. 
Par contre, si le tribunal approuve le réquisitoire du substitut Algassimou Diallo, le second prévenu dans cette affaire, Dr Ousmane Doré, sera renvoyé des fins de la poursuite pour délits non constitués.
 Contre Mahmoud Camara, le représentant du ministère n'a pas demandé que la peine de prison. Il a aussi sollicité la confiscation de ses biens jusqu'au remboursement de l'intégralité du montant détourné, plus de 5 milliards de francs guinéens. Pour le substitut du procureur, Mahmoud Camara est coupable du délit de complicité de détournement. Il estime que Mahmoud a signé ce contrat à cause de son ami Adama Camara, responsable d'Intrakam, l'opérateur qui devait exécuter le projet.
 Contrairement au réquisitoire du ministère public, la plaidoirie de l'avocat de l'État n'a épargné aucun des prévenus. Me Togba Nicolas Zomy a demandé au tribunal de condamner conjointement les deux prévenus au paiement du montant détourné. Il estime que si Ousmane Doré n'avait pas signé, le fonds n'allait pas sortir pour prendre une autre destination.
 Concernant Mahmoud Camara, l'avocat soutient qu'il est intervenu à toutes les étapes du détournement. Entre autres, c'est lui qui a entrainé les responsables du projet à choisir Adam Camara.
 En réplique, la défense a demandé la relaxe pure et simple de ses clients. Me Ousmane Doukouré a indiqué que ce n'est pas son client Mahmoud qui a fait le choix d' Adama Camara. Selon l'avocat, son client n'a fait qu'entériner le choix des gestionnaires du projet. Mieux, Adama Camara avait eu à travailler pour la filière coton avant le gouvernement de consensus de 2007.

 La décision du  tribunal est attendue le 27 mai.