dimanche 24 novembre 2013

Et si les réseaux sociaux éloignaient plus qu’ils ne rapprochent ?



Tout est aujourd’hui devenu facile, dit on, il suffit d’un simple clic pour envoyer un message, retrouver une ancienne connaissance.
 On a plus besoin de nous taper des kilomètres pour rencontrer quelqu’un, il suffit juste de voir s’il est connecté sur Facebook ou Twitter. Dans ce nouvel ordre de relation, le rapport indirect s’est substitué au rapport direct. Et désormais nous nous connaissons tous parce qu’ami  ou  inscrit au régime follow et following.  Nous partageons des informations les plus insignifiantes aux plus privées. Entre des amis sur Facebook qui n’ont cessent de nous mettre au courant de leurs degré d’humeur et d’autre qui affichent des images à la limite traumatisantes, on ne sait plus où donner de la tête.  J’ai l’impression que la société délocalise de plus en plus vers les réseaux sociaux. Le vrai cède la place au faux et le moderne tue le traditionnel.
Je pose ce problème parce que j’ai passé le dimanche à la maison. J’ai discuté avec plusieurs personnes mais en réalité de toute la journée je n’ai vu aucun de mes semblables.
Bon fin de WEEK END.

samedi 23 novembre 2013

Et si John. F .Kennedy était le premier « Président noir » d’Amérique



Il y a un demi-siècle, le 35ème  président des Etats-Unis, John Fitzgerald Kennedy était assassiné à Dallas, au Texas. A 47 ans,  il incarnait un leadeurship empreint de charisme, de  sagesse conjuguée à de la jeunesse,  et était un téméraire militant contre les ségrégations raciales dans une Amérique opposée à une éventuelle égalité entre noirs et blancs. 
Il est de fait devenu l’un des tous premiers candidats à la maison blanche à conquérir les voix de la communauté noire. Et cela n’était pas sans conséquence car en prenant le risque de montrer de la sympathie pour les Noirs, il se mettait à dos plusieurs électeurs blancs. Mais grâce  à une campagne de communication novatrice, il remporte les votes des noirs et des minorités. Parvient ainsi à gagner en 1960, de justesse, contre Richard Nixon.
Il essaya tant bien que mal de concrétiser ses promesses de campagne à l’endroit des afro-américains.
Déjà en 1962, il permit pour la première fois dans le Mississippi, aux étudiants noirs d’aller à l’université. Un d’entre eux, Donald Cole, aujourd’hui chargé des questions des diversités dans ladite université dira : « JFK était le président qu’on voyait prendre un enfant noir dans ses bras, serrer la main d’un noir. Kennedy était un héros pour nous et il le restera ».
En 1963, il prononce un discours solennel pour l’égalité des droits civiques entre blancs et noirs, reçoit un des leaders noir, Martin Luther King à la maison blanche. Il  vient même à utiliser les forces fédérales pour contrer la ségrégation raciale dans les écoles du Mississippi et de l’Alabama.
Le 22 novembre 1963, il est abattu. Son crâne explosé par une balle ; des bribes de cervelle projetées dans tout les sens pour laisser le soin a son épouse de les amasser. L’injustice de sa mort et la brièveté de son temps de règne solidifiera la LEGENDE KENNEDY. Cinquante ans après sa mort, le traumatisme semble intact encore aujourd’hui.
L’ancien président Français, Giscard d'Estaing dira sur RTL que : « Dans l’assassinat de Kennedy, il y a l’assassinat d’un rêve ». Ce rêve était sans doute à l’image du célèbre discours de Berlin dans lequel il déclarait être Berlinois. Peut être que voulait-il dire qu’il était citoyen du monde ?
En tout cas, JFK a depuis ses portraits affichés dans bien des foyers noirs. Plusieurs écoles, boulevards et places du monde porte son nom.
Il n’a pas non plus été exsangue de critique. Les propos de Malcom X après son assassinat pointent du doigt la façon dont il mené la politique étrangère des USA. Ce qui ne déteint  en presque rien la légende KENNEDY.