Il y a un demi-siècle, le 35ème président des Etats-Unis, John Fitzgerald
Kennedy était assassiné à Dallas, au Texas. A 47 ans, il incarnait un leadeurship empreint de
charisme, de sagesse conjuguée à de la
jeunesse, et était un téméraire militant
contre les ségrégations raciales dans une Amérique opposée à une éventuelle
égalité entre noirs et blancs.
Il est de
fait devenu l’un des tous premiers candidats à la maison blanche à conquérir
les voix de la communauté noire. Et cela n’était pas sans conséquence car en
prenant le risque de montrer de la sympathie pour les Noirs, il se mettait à
dos plusieurs électeurs blancs. Mais grâce à une campagne de communication novatrice, il remporte
les votes des noirs et des minorités. Parvient ainsi à gagner en 1960, de
justesse, contre Richard Nixon.
Il essaya
tant bien que mal de concrétiser ses promesses de campagne à l’endroit des
afro-américains.
Déjà en
1962, il permit pour la première fois dans le Mississippi, aux étudiants noirs
d’aller à l’université. Un d’entre eux, Donald Cole, aujourd’hui chargé des
questions des diversités dans ladite université dira : « JFK était le président qu’on voyait prendre
un enfant noir dans ses bras, serrer la main d’un noir. Kennedy était un héros
pour nous et il le restera ».
En 1963, il
prononce un discours solennel pour l’égalité des droits civiques entre blancs
et noirs, reçoit un des leaders noir, Martin Luther King à la maison blanche.
Il vient même à utiliser les forces
fédérales pour contrer la ségrégation raciale dans les écoles du Mississippi et
de l’Alabama.
Le 22
novembre 1963, il est abattu. Son crâne explosé par une balle ; des bribes
de cervelle projetées dans tout les sens pour laisser le soin a son épouse de
les amasser. L’injustice de sa mort et la brièveté de son temps de règne
solidifiera la LEGENDE KENNEDY. Cinquante ans après sa mort, le traumatisme
semble intact encore aujourd’hui.
L’ancien
président Français, Giscard d'Estaing dira sur RTL que : « Dans l’assassinat de Kennedy, il y a
l’assassinat d’un rêve ». Ce rêve était sans doute à l’image du
célèbre discours de Berlin dans lequel il déclarait être Berlinois. Peut être
que voulait-il dire qu’il était citoyen du monde ?
En tout cas,
JFK a depuis ses portraits affichés dans bien des foyers noirs. Plusieurs
écoles, boulevards et places du monde porte son nom.
Il n’a pas
non plus été exsangue de critique. Les propos de Malcom X après son assassinat pointent
du doigt la façon dont il mené la politique étrangère des USA. Ce qui ne
déteint en presque rien la légende
KENNEDY.
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