Le président de la république et son gouvernement y sont des Persona non grata. L'armée et la police l'on pour bête noir. Bambéto, le quartier le plus contestataire d'Afrique, celui qui érige ses règles, défie ses dirigeants et se fait justice.
jeudi 5 décembre 2013
dimanche 24 novembre 2013
Et si les réseaux sociaux éloignaient plus qu’ils ne rapprochent ?
Tout est aujourd’hui
devenu facile, dit on, il suffit d’un simple clic pour envoyer un message,
retrouver une ancienne connaissance.
On a plus besoin de nous taper des
kilomètres pour rencontrer quelqu’un, il suffit juste de voir s’il est connecté
sur Facebook ou Twitter. Dans ce nouvel ordre de relation, le rapport indirect
s’est substitué au rapport direct. Et désormais nous nous connaissons tous
parce qu’ami ou inscrit au régime follow et following. Nous partageons des informations les plus
insignifiantes aux plus privées. Entre des amis sur Facebook qui n’ont cessent
de nous mettre au courant de leurs degré d’humeur et d’autre qui affichent des
images à la limite traumatisantes, on ne sait plus où donner de la tête. J’ai l’impression que la société délocalise de
plus en plus vers les réseaux sociaux. Le vrai cède la place au faux et le moderne
tue le traditionnel.
Je
pose ce problème parce que j’ai passé le dimanche à la maison. J’ai discuté
avec plusieurs personnes mais en réalité de toute la journée je n’ai vu aucun
de mes semblables.
Bon
fin de WEEK END.
samedi 23 novembre 2013
Et si John. F .Kennedy était le premier « Président noir » d’Amérique
Il y a un demi-siècle, le 35ème président des Etats-Unis, John Fitzgerald
Kennedy était assassiné à Dallas, au Texas. A 47 ans, il incarnait un leadeurship empreint de
charisme, de sagesse conjuguée à de la
jeunesse, et était un téméraire militant
contre les ségrégations raciales dans une Amérique opposée à une éventuelle
égalité entre noirs et blancs.
Il est de
fait devenu l’un des tous premiers candidats à la maison blanche à conquérir
les voix de la communauté noire. Et cela n’était pas sans conséquence car en
prenant le risque de montrer de la sympathie pour les Noirs, il se mettait à
dos plusieurs électeurs blancs. Mais grâce à une campagne de communication novatrice, il remporte
les votes des noirs et des minorités. Parvient ainsi à gagner en 1960, de
justesse, contre Richard Nixon.
Il essaya
tant bien que mal de concrétiser ses promesses de campagne à l’endroit des
afro-américains.
Déjà en
1962, il permit pour la première fois dans le Mississippi, aux étudiants noirs
d’aller à l’université. Un d’entre eux, Donald Cole, aujourd’hui chargé des
questions des diversités dans ladite université dira : « JFK était le président qu’on voyait prendre
un enfant noir dans ses bras, serrer la main d’un noir. Kennedy était un héros
pour nous et il le restera ».
En 1963, il
prononce un discours solennel pour l’égalité des droits civiques entre blancs
et noirs, reçoit un des leaders noir, Martin Luther King à la maison blanche.
Il vient même à utiliser les forces
fédérales pour contrer la ségrégation raciale dans les écoles du Mississippi et
de l’Alabama.
Le 22
novembre 1963, il est abattu. Son crâne explosé par une balle ; des bribes
de cervelle projetées dans tout les sens pour laisser le soin a son épouse de
les amasser. L’injustice de sa mort et la brièveté de son temps de règne
solidifiera la LEGENDE KENNEDY. Cinquante ans après sa mort, le traumatisme
semble intact encore aujourd’hui.
L’ancien
président Français, Giscard d'Estaing dira sur RTL que : « Dans l’assassinat de Kennedy, il y a
l’assassinat d’un rêve ». Ce rêve était sans doute à l’image du
célèbre discours de Berlin dans lequel il déclarait être Berlinois. Peut être
que voulait-il dire qu’il était citoyen du monde ?
En tout cas,
JFK a depuis ses portraits affichés dans bien des foyers noirs. Plusieurs
écoles, boulevards et places du monde porte son nom.
Il n’a pas
non plus été exsangue de critique. Les propos de Malcom X après son assassinat pointent
du doigt la façon dont il mené la politique étrangère des USA. Ce qui ne
déteint en presque rien la légende
KENNEDY.
samedi 28 septembre 2013
Pensée du mois
« Arrivé
en Guinée, vous cherchez le problème Guinéen. Vous ne trouvez rien… vous vous
apercevez alors pourquoi la Guinée est si reposante au terme d’un long voyage
dans l’outrance Africaine. C’est un pays sans obsession. Pas d’agitation
sociale, pas d’agitation politique. Il existe un grand parti Guinéen. N’en
attendez pas un nom de bataille : il s’appelle l’Union franco-guinéenne. Son
personnage dominant est un homme raisonnable et pondéré, que tout le monde
estime, M. Yacine Diallo. Les élections se sont déroulées avec une absence
monotone d’incidents. Comme me disait son gouverneur, il n’y a qu’une
exubérance en Guinée : la pluie pendant l’hivernage. Modération et
pauvreté vont souvent de pair. La modeste Guinée est délaissée, comme souvent
les modestes, les capitaux l’on oubliée, ils l’on laissée sommeiller dans son repli
d’Afrique et sa douceur angevine. Une Guinée bien équipée, prospère,
harmonieuse par la diversité de ses ressources et l’humeur de ses populations,
pourrait bien être alors comme le centre d’équilibre de l’Afrique, sinon sa
tête pensante ou sa vive flamme.»
Emmanuel
Mounier, L’Eveil de l’Afrique noire,
le seuil, Paris, 1948
samedi 7 septembre 2013
voilà un message que j'ai reçu d'un ami sur FACEBOOK.
·
23:19
" Il y' a aujourd'hui trop de célibataire amoureux et trop de
couple qui font semblant de s'aimer ".
23:21
Mon point de vue "subjectif" : je préfère les
couples faisant semblant de s'aimer que les célibataires ''
pseudo-amoureux" ne sachant en réalité ce qu'ils veulent. Les célibataires
"pseudo-amoureux" croient, après divorce ou séparation, à un grand
amour. Ils finissent par comprendre, conquête après conquête, échec après
échec, déception après déception, que l'amour est un mythe au même titre que le
mythe de la supériorité intellectuelle de l'homme blanc sur l'homme noir;
Mieux, ils apprennent que Roméo et Juliette, Jack et Rose, Tristan et Iseut
relèvent de la mythologie permettant de réaliser et vendre en pléthore les
films aux "romantistes de sentiments" qui n'ont encore rien compris
de la vie faute de positivisme logique ou de l'empirisme logique. Les couples
faisant semblant de s'aimer, par contre, essaient, au nom du pragmatisme
conféré par l'expérience, de sauver ce qu'il y a encore à sauver, de pérenniser
leur couple au nom de l'éducation et l'avenir de leurs enfants, au nom du
"sacrement" consubstantiel au mariage religieux ou traditionnel au
lieu de nourrir le délire moderniste de l'amour et de mettre en avant leurs
désirs narcissiques du bonheur utopique. Je finirai mes propos en ces termes:
sans l'hypocrisie sans le mensonge, la société est vouée à disparaître
un peu d'hypocrisie dans le couple familial pour sauver vos enfants me semble
noble qu'une vérité conduisant au divorce inéluctablement pour pervertir
l'éducation de vos enfants, donc le devenir de la société. Le Choix est clair
!!!
.
Mon prochain billet lui sera consacré à titre de réponse
jeudi 29 août 2013
Pensée du mois
"Si vous mettez un
bateau dans n’importe quel port africain et proclamez que vous cherchez des
esclaves pour l’Europe, le bateau va se remplir immédiatement"
(Pr Ibrahima Thioub in Le Monde du 31.05.10)
dimanche 28 juillet 2013
Pensée du mois
«Mon Dieu !
Donnez-nous une passion ! Qu’elle vienne de l’étrange ou de l’inconnu, qu’elle
soit forte et belle, qu’elle fabrique du bonheur ou de la folie, mais qu’elle
soit là sur notre chemin, tant que nous avons l’énergie de défier les
impossibles, d’imaginer le rêve et d’en être jusqu’à la fin. » Que la blessure se ferme
Tahar Ben Jelloun
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