dimanche 10 août 2014

Ndem est un petit village situé à 120 km de Dakar. Cette région du Sahel souffre d’une désertification qui a contraint une bonne partie de sa population à l’exode rural. Paradoxe! Pendant que certains quittent le village, d’autres, venus de France, veulent en faire un petit paradis.
Le couple MBOW (un sénégalais marié à une française)  a su faire de cette localité un endroit de plus en plus attrayant.  
Reportage en Image - Mamadou Mouctar SOUARE 














































lundi 30 juin 2014

les Guinéens plongent dans le ramadan

A l’instar de leurs coreligionnaires du monde, les fidèles musulmans de Guinée ont commencé le jeûne du mois de Ramadan, ce dimanche 29 juin. A partir de cette date, et durant 29 ou 30 jours, se conformant à une prescription divine, ils vont se soumettre à de rituel spécial dont un certain nombre de privations. Mais au-delà des aspects spécifiquement cultuels, le Ramadan fait généralement appel à un mode de vie dont la particularité n’est pas sans conséquences sur la productivité nationale ou encore les modes vestimentaires, notamment chez les filles et les femmes.
Comme par le passé, le Ramadan 2014 n’échappe pas non plus au récurrent débat portant sur les prix des denrées de première nécessité.
« Ô vous qui croyez, le jeûne vous est prescrit tout comme il a été prescrit à vos devanciers, afin que vous adoptiez la piété ». C’est en vertu de ce verset de la sourate 2 du Coran que le jeûne du mois de Ramadan s’impose aux fidèles musulmans. Pourvu qu’ils aient la majorité et qu’ils ne soient ni malades, ni en situation de voyage, ou en période de menstrues pour les femmes. Concrètement, le jeûne consiste à se priver de manger, de boire, de fumer et d’avoir des relations sexuelles, du lever au coucher du soleil. Au contraire, il est vivement recommandé d’intensifier la prière et la lecture du Saint Coran. Plus globalement, durant le mois de Ramadan, il est attendu du fidèle qu’il fasse montre d’une dose supplémentaire de sagesse et de foi.
L’unanimité qui marque son démarrage
Dans le cas guinéen, une des particularités du jeûne de cette année, c’est plutôt l’unanimité qui marque son démarrage. En plus du communiqué du secrétariat aux Affaires religieuses, beaucoup de citoyens ont témoigné avoir observé le croissant lunaire dont la vue est une condition pour le début et la fin du jeûne. En conséquence, une écrasante majorité de musulmans guinéens ont commencé le rituel ce dimanche.
En raison du contexte de l’épidémie du virus Ebola qui sévit dans le pays depuis le début de l’année, le secrétaire général aux Affaires religieuses a mis l’occasion à profit pour inviter ses compatriotes à « prier pour l’éradication de la fièvre Ebola en Guinée, en sierra Léone et au Libéria ». Une doléance qui en dit long sur le désarroi des autorités guinéennes par rapport à cette maladie.
Sur la question des prix des denrées de première nécessité, Ramadan 2014 ne fait pas exception à la règle. Les associations de défense de consommateurs et les consommateurs eux-mêmes montent déjà au créneau. Invoquant un pouvoir d’achat faible et une austérité toujours en vigueur, ils fustigent la cupidité des commerçants dont ce mois de  pénitence est paradoxalement une période exceptionnellement bien indiquée pour se faire un maximum de profit. Interpellées une nouvelle fois par la question, les autorités s’essaient à un arbitrage qui n’est pas évident. Au terme d’une réunion qu’il a eue avec les principaux opérateurs économiques du pays, le vendredi dernier, le ministre guinéen du commerce, Marc Yombouno, a relayé les engagements des commerçants. Ces derniers auraient promis de maintenir à leur niveau d’avant Ramadan. Mais sur les différents marchés de Conakry, les ménagères disent ne pas ressentir l’effet de telles promesses.
Promesses de baisse des prix, mais…..
Les commerçants pourraient donc, en dépit de ces engagements, réaliser quelques profits. Ce qui ne sera pas le cas de l’administration. En effet, en raison de la fatigue consécutive au jeûne, la productivité ne sera pas particulièrement au rendez-vous pendant ce mois. Surtout que la situation pouvant être aggravée par le sommeil chez ceux qui se réveillent pour le ‘’déjeuner nocturne’’. Au-delà de cette baisse intrinsèque de rentabilité, c’est la durée du travail même qui sera affectée chez certains dont les femmes. Devant préparer plusieurs mets pour la rupture du soir, elles devront sans doute quitter plus tôt que d’habitude leurs services. Cette situation s’ajoutant à l’impact déjà perceptible de la Coupe du monde, l’administration pourrait donc fonctionner au ralenti pendant environ deux mois.
Mais l’administration ne sera pas la seule à plaindre. Il en sera de même de toutes les activités relevant du secteur des loisirs et de la restauration. Gargotiers, tenanciers de débits de boisson et de boîtes vont donc se tourner les pouces pendant le mois de Ramadan. Pour ceux qui évoluent dans ces secteurs d’activité, la situation est d’autant plus préoccupante qu’Ebola a fait fuir les quelques touristes et autres hommes d’affaires qui auraient aidé à relativiser le manque à gagner.

Enfin, le Ramadan, c’est surtout un nouveau mode vestimentaire en particulier pour les filles. Pendant un mois, bodys et autres pantalons trop moulants sont troqués au profit d’habits plus amples et jugés moins suggestifs. Par-dessus tout, certaines d’entre elles mettent un foulard sur la tête. Les garçons éviteront les pantalons ‘’qui tombent’’  

samedi 28 juin 2014

le Ghana pleure pendant que l'Algérie danse

La toute première qualification des Fennecs algériens pour le second tour de la coupe du monde mérite d’être saluée comme il se doit ! Parce que tout d’abord, elle console de la déception que les Blacks Stars ghanéennes ont servi sur et en dehors du terrain. Par ailleurs, l’historique qualification des Algériens pour les huitièmes de finale de Brésil 2014 permet au continent africain d’engranger péniblement un taux de réussite de 40 % à l’issue du premier tour. Ce qui est déjà salutaire, eu égard à la débâcle frôlée.
Les Algériens ont de quoi jubiler. Quand, durant trente-deux longues années, on n’a pas gagné un seul match de Coupe du monde, on se qualifie d’un coup pour le second tour, on a le droit à la folie. Ce, même si le précieux ticket a été obtenu au terme d’un match nul durant lequel on n’a pas été au meilleur de sa forme. Mais l’essentiel pour les hommes de Vahid Halilodzic, c’était de se qualifier. Ils l’ont fait et, ont de même, accompli l’historique mission qui était la leur.
Les Fennecs doivent d’autant plus être célébrés que le morceau russe n’était pas facile à avaler pour eux. Bien avant même la rencontre, ils étaient face à un dilemme. Jouer le match nul, ou chercher à engranger le maximum de points en essayant de vaincre l’équipe russe ?
Rapide réflexion. En effet, dès la sixième minute, avec un coup de tête magnifique, Kokorin donnait l’avantage à l’équipe russe. Dès lors, les joueurs algériens n’avaient plus le choix. La qualification passant obligatoirement par au moins un match nul, ils se sont rués sur la défense russe. Mais leurs efforts ne sont couronnés qu’à la 60ème minute, avec, là aussi, un coup de tête tout aussi magnifique de Slimani.
Tenant leur qualification par cette égalisation, l’équipe algérienne s’est repliée en défense pour ne pas subir le sort tragique des Eléphants ivoiriens. En réussissant à conserver ce résultat jusqu’au terme de la rencontre, les Fennecs faisaient presque oublier l’élimination, deux heures plus tôt, de l’autre représentant du continent, le Ghana.
Particulièrement séduisants contre l’équipe d’Allemagne, les joueurs ghanéens n’ont pas réussi à venir à bout d’une équipe portugaise qui, à l’image de nombreuses nations du vieux continent, n’était pas pourtant imprenable. Les Black Stars n’ont pas, au-delà du but égalisateur, pu aller chercher la victoire qui les aurait qualifiés pour le second tour. Une contreperformance qui peut, en partie, s’expliquer par le climat pollué que les joueurs ont eux-mêmes instauré et entretenu au sein de leur groupe, en menaçant de ne pas jouer avant le versement cash de leurs primes.
Il n’est naturellement pas question de leur dénier leurs droits. Pas plus qu’aux Lions indomptables d’ailleurs. Mais le cas ghanéen a ceci de consternant que l’équipe était en phase de réaliser un coup historique en se qualifiant pour le tour suivant. En effet, s’il est vrai que cette qualification n’aurait pas été une première, elle aurait cependant relevé d’une agréable surprise, au regard des adversaires que l’équipe aura affrontés.
Au-delà de l’argent, chaque joueur qui aurait contribué à cette prouesse exceptionnelle, aurait inscrit son nom dans l’histoire aussi bien de son pays que de la compétition. Toutes choses qu’aucune prime ne peut conférer. Mais au lieu de cela, se focalisant sur les fameux montants, les joueurs font dans le chantage. Cédant à la clameur médiatique et à la pression de circonstance, les autorités ghanéennes s’exécutent. Les liasses de banque sont spécialement aéroportées  et convoyées jusqu’au camp de base de l’équipe ! Après s’être copieusement servie, cette dernière a encore le toupet de se faire éliminer tout près du but. Terrible. Ridicule. Honteux.

Au final, les joueurs eux-mêmes, le continent africain et tout naturellement les autorités ghanéennes sont humiliés aux yeux du monde. Tout le contraire de la mission qui était assignée à l’équipe. Malheureusement.

vendredi 30 mai 2014

Un D-Day sans l'Afrique, normal!??

Ce vendredi 6 juin, la France, avec à ses côtés les représentants des Nations réconciliées, commémore le 70ème anniversaire du débarquement sur les côtes de Normandie. Débarquement qui, faut-il préciser, aura été un facteur déterminant dans l’issue de la seconde guerre mondiale. A travers une cérémonie dont le caractère grandiose est des plus légitimes, François Hollande et le peuple français voudraient tout d’abord saluer la mémoire de tous ceux qui, politiques et combattants, avaient contribué à ce débarquement historique. Mais au-delà de la France, le monde entier voudrait, à travers cette commémoration, implorer la sagesse humaine, pour que l’humanité ne revive plus les horreurs et la barbarie que la Terre a enregistrées entre 1939 et 1945. Sauf qu’il y a une absent sur la liste des invités : L’Afrique.
Pas de représentants de l’UA,  de chefs d’Etat ou d’anciens combattants en provenance de l’Afrique. En soi, c’est là une négation du sacrifice que les Africains ont consenti pour que le débarquement et, plus globalement, la victoire alliée soit possible. Mais ils n’en sont pas à leur première !
Naturellement, si l’on considère uniquement ce qui s’est passé à la date du 6 juin, on pourrait ne pas voir l’éminent rôle qui a été celui de l’Afrique et des Africains dans la victoire des forces alliées. Si l’on se met dans cette perspective des plus étroites, on comprendrait que Barack Obama, la Reine Elisabeth II ou encore Stephen Harper soient à la première loge. De ce point de vue, on comprendrait même que les ennemis d’hier que sont notamment l’Allemagne, l’Italie, etc  soient également conviées.
De ce point de vue donc, même la venue du turbulent Vladmir Poutine ne saurait surprendre. Et c’est décidément ainsi que les organisateurs de la cérémonie d’aujourd’hui perçoivent les choses. Autrement, l’Afrique aurait au moins été représentée parmi les 800 vétérans étrangers attendus. Malheureusement, aucun tirailleur ne sera du rendez-vous. Ils ont été oubliés. Comme ils l’ont été toujours été, du reste.
De la part de la France et du monde, c’est une ingratitude flagrante  à l’égard du continent africain. Parce qu’en effet, s’il est vrai que les Africains n’ont peut-être pas fait partie des troupes qui ont débarqué en Normandie, par contre, ils étaient là durant tout le processus qui a précédé ce jour historique. L’Afrique était notamment là, servant d’assise territoriale et de cadre de repositionnement pour les forces alliées. Si elles n’avaient pas eu l’Afrique comme base arrière, les puissances alliées auraient certainement souffert de l’occupation du canal de suez par l’Italie,  ou après que les Japonais aient occupé les territoires asiatiques.
Or, l’implication du continent berceau de l’humanité ne s’était point limitée à l’utilisation de ses ports et aéroports. Elle a également contribué à l’effort de guerre en y envoyant ses braves fils et en donnant de ses immenses richesses. A propos, des historiens estiment qu’entre 1940 et 1944, ce sont quelques 169. 000 combattants qui furent mobilisés dans l’Ouest africain britannique. Pour ce qui est des colonies françaises, les mêmes auteurs estiment à  80.000 le nombre de combattants mobilisés dans le cadre des campagnes de “ la France libre ”. Une bonne partie ne sont jamais revenus du front.
L’Afrique fut également sollicitée pour participer aux dépenses militaires. C’est ainsi qu’outre les contributions en nature, l’investissement de l’empire colonial britannique est évalué par les historiens à 931.127 livres dont 44 % provenant du Nigeria, 38 % de la Gold Coast (actuel Ghana), 16 % de Sierra Leone et 1,2 % de Gambie. Rejoignant le conflit aux côtés des alliés, la Belgique va également favoriser l’exploitation du cuivre et de l’uranium congolais. Côté français, les statistiques officielles situent à 1.508 millions de FF la contribution totale de l’empire colonial africain à l’effort de guerre.

Comme on le voit donc, contrairement à ce qui est incarné dans la cérémonie de ce jour en Normandie, la contribution africaine à la victoire contre l’Allemagne nazie n’est pas des moindres. L’Afrique a offert son sol comme champ de bataille, ses fils comme combattants et ses avoirs comme contributions financières. Mais 70 ans après, on fait comme si elle n’avait rien fait. C’est à croire que l’objectif est de falsifier l’histoire, en gommant la partition que les Africains y ont jouée. Décidément, Nicolas Sarkozy n’est peut-être pas le seul à penser que « l’Afrique n’est pas assez entrée dans l’histoire » !!! En vérité, certains maîtres à penser tiennent toujours à la ''débarquer'' de l'Histoire. Mais, ça c'est une autre histoire ?!?

lundi 26 mai 2014

voyage en guinée conakry

Le Real Madrid s’offre sa 10e Ligue des champions

A Lisbonne, au stade da Luz, le Real Madrid s’est offert le titre de champion d’Europe face à l’Atlético ce samedi 24 mai (4-1). Diego Godin, qui avait déjà permis de donner le titre de champion d’Espagne à l’Atlético Madrid, a ouvert le score lors de cette finale. Mais Sergio Ramos, Gareth Bale, Marcelo et Cristiano Ronaldo offrent la dixième Coupe d’Europe au Real.
Diego Godin, encore lui !
Le Real Madrid, pas dans un grand soir, qui avait pris le dessus lors des quatre précédentes confrontations entre les deux rivaux s’est fait cueillir à froid en première période. Suite à un centre de Juanfran côté droit, le défenseur central de l’Atlético, Diego Godin place une tête et devance Khedira mal placé dans la défense (36e). Casillas est lobé et doit s’incliner. L’Atlético profite de sa première occasion franche pour ouvrir le score. Une semaine auparavant, Godin avait offert le titre de champion d’Espagne à l’Atlético face au FC Barcelone.
Jusqu’à cette finale, cette saison de Ligue des champions a été un festival pour l’Atlético. Ils se sont offert l’AC Milan en huitièmes de finale, le FC Barcelone en quart de finale et Chelsea en demi-finale. Sans aucune défaite en Ligue des champions cette saison, l’Atlético Madrid rentre aux vestiaires gonflé à bloc. Le Real, qui attend sa 10e Coupe d’Europe depuis 2002, a du souci à se faire… Fort de son aura et de ses neuf coupes « aux grandes oreilles », le Real Madrid, qui partait naturellement favori, a souvent mordu la poussière durant cette finale. Et l’Atlético passe tout près du sacre avant un renversement de situation.
Une fin de rencontre à l’avantage du Real
Il a fallu attendre le but de Sergio Ramos dans les arrêts de jeu pour voir les hommes de Carlo Ancelotti espérer encore remporter cette édition (90e + 4). Sur un corner tiré par Modric côté droit, Ramos place sa tête au point de penalty. Ensuite, dans les prolongations, c’est un festival pour le Real. Gareth Bale délivre les siens à la 110e minute avant que le Brésilien Marcelo scelle la victoire. Dans les dernières secondes, Cristiano Ronaldo marque sur penalty son 17e but en Ligue des champions cette saison. L’Atletico perd pied au cours de la seconde période de la prolongation.
Après avoir contesté l’hégémonie en Liga des deux grands d’Espagne, le Real Madrid et le FC Barcelone, l’Atlético n’a pas réussi un nouveau nouvel exploit. Ils avaient déjà caressé du bout des doigts la Coupe d’Europe en 1974 face au Bayern Munich. Au bout de la nuit, presque par miracle, le Real repart avec cette fameuse sa « decima ».

mercredi 21 mai 2014

Affaire projet coton : deux ans de prison requis contre l’ancien ministre de l’Agriculture Mahmoud Camara

Affaire projet coton : deux ans de prison requis contre l’ancien ministre de l’Agriculture Mahmoud Camara
Un des substituts du procureur près le tribunal de première instance de Kaloum a requis mercredi deux ans de prison ferme contre l'ancien ministre de l'Agriculture Mahmoud Camara poursuivi pour des faits de détournement de deniers publics, recel et complicité ayant entrainé la faillite de la relance de la filière coton en  2007. 
Par contre, si le tribunal approuve le réquisitoire du substitut Algassimou Diallo, le second prévenu dans cette affaire, Dr Ousmane Doré, sera renvoyé des fins de la poursuite pour délits non constitués.
 Contre Mahmoud Camara, le représentant du ministère n'a pas demandé que la peine de prison. Il a aussi sollicité la confiscation de ses biens jusqu'au remboursement de l'intégralité du montant détourné, plus de 5 milliards de francs guinéens. Pour le substitut du procureur, Mahmoud Camara est coupable du délit de complicité de détournement. Il estime que Mahmoud a signé ce contrat à cause de son ami Adama Camara, responsable d'Intrakam, l'opérateur qui devait exécuter le projet.
 Contrairement au réquisitoire du ministère public, la plaidoirie de l'avocat de l'État n'a épargné aucun des prévenus. Me Togba Nicolas Zomy a demandé au tribunal de condamner conjointement les deux prévenus au paiement du montant détourné. Il estime que si Ousmane Doré n'avait pas signé, le fonds n'allait pas sortir pour prendre une autre destination.
 Concernant Mahmoud Camara, l'avocat soutient qu'il est intervenu à toutes les étapes du détournement. Entre autres, c'est lui qui a entrainé les responsables du projet à choisir Adam Camara.
 En réplique, la défense a demandé la relaxe pure et simple de ses clients. Me Ousmane Doukouré a indiqué que ce n'est pas son client Mahmoud qui a fait le choix d' Adama Camara. Selon l'avocat, son client n'a fait qu'entériner le choix des gestionnaires du projet. Mieux, Adama Camara avait eu à travailler pour la filière coton avant le gouvernement de consensus de 2007.

 La décision du  tribunal est attendue le 27 mai.

mercredi 30 avril 2014

La rencontre entre le gouvernement et le syndicat capote : le préavis de grève déposé

La rencontre entre le gouvernement guinéen et les leaders syndicaux a capoté ce mardi à la Bourse du Travail de Conakry. Et pour cause ? Le préavis de grève est enfin déposé à qui de droit. Par conséquent, si rien n'est fait avant le 13 Mai, une grève générale illimitée sera déclenchée sur l'ensemble du territoire national, a-t-on appris dans les milieux du Syndicat guinéen. 
 Joint au téléphone, le leader de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG), Amadou Diallo, confirme. «C'est le le ministre du travail et de l'emploi, qui a sollicité à rencontrer le mouvement syndical relativement au préavis de grève du 13 Mai pour le non-respect des accords tripartites qui ont été signés au mois de Décembre 2012», a-t-il entamé. Selon d'autres leaders syndicaux, ces promesses non respectées concernent l’application des statuts de l’enseignement et de la santé. Notamment, le paiement des primes et indemnités. Pour Amadou Diallo, l'émissaire du gouvernement a été très responsable. «Il a eu une hauteur de vue parce qu'il a reconnu les tares du gouvernement chez certains agents de l’État, qui n'ont pas été coopératifs. Ils n'ont pas voulu faire le travail pour lequel ils ont été commis. Donc, les engagements n'ont pas été respectés. C'est ce qui a amené tout ce fourre-tout. Par conséquent, on s'est proposé d'aller vers une grève illimitée en vue de faire aboutir nos revendications. Donc, c'est maintenu. Pour preuve, le préavis est déposé à qui de droit.»

Abdoulaye Wade: Un coup de gueule en direction des autorités sénégalaises

Il a 87 ans, mais il continue le combat. Ce mercredi 23 avril, après 22 mois d’absence, l’ancien président Abdoulaye Wade est de retour au Sénégal. Est-ce le père qui rentre pour essayer de sortir son fils de prison ? Est-ce le vieux militant qui repart en campagne électorale deux mois avant. 

lundi 28 avril 2014

JAXAAY malade de son système sanitaire

Connu pour son plan de logement, Jaxaay abrite un système sanitaire aux antipodes des recommandations de l'Organisation mondiale de la santé. une sage femme pour plus de 34 000 habitants, un poste de santé délabré, une quasi absence de produits, les populations de cette localité restent sérieusement exposées.

mercredi 2 avril 2014

les routes de l'impossible: En Guinée, une vie coûte 3.50€

Entre mauvaises routes et un système sanitaire désastreux, les Guinéens continuent de mourir a petit feu dans un pays dit être un des plus riche au monde. et ceci avec la bénédiction des autorités Guinéennes.

jeudi 13 mars 2014

la Guinée, nouvel enjeu des terres rares.

On croyait la question définitivement résolue par les résultats des élections législatives. Mais à l’évidence, avec les derniers incidents survenus à Mamou, on voit que le débat autour du concept de «Manden Djallon» soulevé à la veille du scrutin parlementaire n'est pas retombé. Il refait surface avec les nombreux conflits domaniaux qui éclatent çà et là dans la région. Parce qu’en réalité, la récurrence singulière avec laquelle ces querelles éclatent aujourd’hui, n’est pas étrangère au germe de division que certains ont bien voulu semer dans la région, en vue de satisfaire à des fins politico-politiciennes. Et au rythme où vont les choses, les conséquences fâcheuses sur le tissu social pourraient beaucoup plus graves. D’où la nécessité d’y mettre fin. Mais comment ? Là est toute la question.
Tout remède viable implique deux principes de base : prendre conscience du rôle manipulateur que certains responsables politiques y jouent, et reconnaître l’existence historique de la dimension esclavagiste au sein des communautés qui peuplent aujourd’hui le Fouta. Vu la dimension que risque de prendre le phénomène, il ne servira pas à grand-chose de jouer à la politique de l’autruche. Ce n’est pas la peine de faire comme si le mal n’était pas là. Parce que de manière insidieuse et dans un cadre strictement informel, il continuera à se propager. Bien entendu, ceux qui l’ont provoqué pourront applaudir et, se féliciter de leur ”intelligence” diabolique. Mais parce que les hommes et les dirigeants passent et que le peuple et la nation ont vocation à demeurer, il faudra y mettre fin, pour la cohabitation harmonieuse des populations.
Un défi qui ne sera point relevé sans sens de responsabilité, hauteur de vue et vision patriotique. Le premier pan de la potion composant le remède, c’est, comme on le disait plus haut, le fait de prendre conscience de la dimension ‘’instrumentalisation politico-politicienne’’. ‘’Descendants d’esclaves’’ et ‘’héritiers de nobles’’ doivent faire en sorte de ne pas succomber face aux manœuvres.
Dans un passé récent, les deux ne bénéficiaient certes pas des mêmes droits. Mais c’est là un contexte historique qu’ils doivent tous assumer et dépasser. Comme l’ont relativement fait Américains blancs et américains noirs pour qu’Obama soit élu, puis réélu. Déjà, cheminant ensemble, ils ont réussi à surmonter une bonne partie du contentieux, sans l’intervention explicite d’une tierce personne. Comme on le dit, le temps a fait son œuvre. Le reste du chemin, ils ont les ressources nécessaires pour le parcourir sans intervention extérieure. Surtout si cette dernière est de nature à les diviser. Ils doivent faire prévaloir une ‘’intelligence’’ qui leur permette de déceler la manipulation et de se prémunir contre elle. Mais cela suppose une remise en cause objective et sincère de la part en particulier des ‘’héritiers des nobles’’.
S’il est incontestable que les politiciens y sont pour beaucoup, par contre ils surfent sur un fait historique et sociétal, l’esclavagisme, qui a bel et bien existé en Guinée et dont les survivances sont encore perceptibles dans certains comportements et attitudes. Même s’il est à préciser que le phénomène n’est pas exclusif au Fouta. Certes, on ne peut pas changer les mentalités du jour au lendemain. La révolution sékoutouréenne, avait supprimé même la chefferie traditionnelle qui était un des substrats de cette situation.
Il est important qu’au niveau des intellectuels et autorités morales de la Moyenne Guinée, le débat soit posé. Parce qu’il s’agit d’un problème autrement plus grave que la querelle entre Cellou Dalein Diallo et Bah Oury. Il n’y a pas de honte à reconnaître qu’on a eu tort à agir de manière condescendante à l’égard d’une certaine catégorie de ses semblables. De ce mea culpa intérieur, découlera le nécessaire changement de comportements et d’attitudes.
A l’issue de cette remise en cause, on apprendra à ne plus refuser à certains le droit de diriger la prière et on cessera progressivement  d’expliquer les comportements de tel ou de tel par le statut social. A partir de cette remise en question de la couche qui continue à se concevoir comme supérieure, l’accalmie du camp d’en face sera facilitée. Et la nation aura triomphé des manipulateurs.

vendredi 7 mars 2014

Bras de fer dans la classe politique Guinéenne

Les enjeux électoraux de 2015 se rapprochant, les contradictions entre le pouvoir et l’opposition se précisent de plus en plus. Alors qu’on croyait et espérait que la mise en place de l’Assemblée nationale favoriserait un certain répit, l’accalmie pourrait être plus éphémère. Reprochant au gouvernement son refus de dialogue et sa fuite en avant par rapport à des sujets cruciaux en rapport notamment avec les prochaines élections présidentielles, les leaders politiques de l’opposition envisagent de plus en plus la reprise des manifestations de rue. Une sombre perspective qui pourrait bien être mise à exécution, dans la mesure où chaque camp demeure figé sur sa position.
C’est à avec un courrier en date du 2 mai dernier que l’opposition guinéenne avait formellement saisi le premier ministre au sujet de la mise en place d’un cadre de concertation. Cellou Dalein Diallo et ses camarades justifiaient cette requête par la nécessité, selon eux, de débattre d’un certain nombre de points de l’accord politique global du 3 juillet 2013. Des points dont la mise en œuvre aurait, à en croire les membres de l’opposition, connu un certain retard.
La méfiance entre pouvoir et opposition
Il s’agit notamment de l’organisation des élections communales et communautaires, du recrutement d’un nouvel opérateur technique en charge de la révision du fichier électoral, du rôle et de la place des administrateurs territoriaux dans les prochaines consultations électorales ou encore de la poursuite des auteurs des violences politiques et, conséquemment, de l’indemnisation des victimes de ces violences. Subtilement, les auteurs de ce courrier menaçaient de reprendre les manifestations de rue, s’ils ne sont pas écoutés.
Quelques jours plus tard, le porte-parole de l’opposition, s’exprimant sur les ondes d’une radio privée de la place, indiquait qu’en réalité ce courrier ne répondait qu’à une démarche de forme. L’opposition voulait juste donner des gages d’une approche républicaine. Autrement, ajoutait Aboubacar Sylla, les adversaires au régime du président Alpha Condé ne se faisaient guère d’illusion. C’est dire que la confiance ne règne entre les deux camps.
Dix-sept jours après réception de cette correspondance, Mohamed Saïd Fofana vient d’y répondre. Adoptant une démarche de pédagogue, et se voulant très méthodique, le premier ministre répond aux  sollicitations de l’opposition, point par point. Le chef du gouvernement, lui aussi, ne se préoccupe point du fond. C’est ainsi que pour la poursuite des auteurs des violences et l’indemnisation des victimes, il indique, pour ce qui est de la première partie de la question, que l’instruction a déjà commencé et qu’elle suit son cours normal et, en ce qui concerne le second volet, que les indemnisations interviendront seulement à l’issue du procès qui sera organisé.
Une réponse qui ne convainc pas l’opposition
A propos des craintes de l’opposition par rapport à l’immixtion de l’administration territoriale dans la gestion du processus électoral, le premier ministre engage son gouvernement à faire en sorte que les principes de neutralité soient respectés. Sur la question  cruciale du recrutement d’un nouvel opérateur technique, Mohamed Saïd Fofana, estimant que rien n’est encore tard, rassure les partenaires politiques en promettant que l’appel à concurrence sera lancé à temps.
Le point relatif à la tenue des élections communales et communautaires, lui, n’est même pas abordé. Et pour couronner le tout, le chef du gouvernement sous-entendant qu’il n’est pas nécessaire de mettre en place un cadre de concertation, renvoie l’opposition guinéenne vers l’Assemblée nationale.
Dans cette réponse, on a l’impression que le premier ministre a fait comme les opposants. Il doit s’être dit que l’important n’est pas le contenu. Sa préoccupation était de ne pas se voir accusé d’avoir ignoré le courrier. Il devait y répondre, et il l’a fait. Il s’est acquitté de sa partition. Surtout qu’aux yeux de l’opinion nationale et internationale, certaines des alternatives qu’il propose ne manquent pas de pertinence.

Mais pour l’opposition, ce n’est qu’une fuite en avant. Décortiquant le courrier-réponse, Aboubacar Sylla pense même que c’est une fin de non-recevoir face à tout ce qu’ils avaient demandé. Ce qui, selon nos informations, conduirait l’opposition guinéenne, à envisager une rencontre dans les tout prochains jours, en vue de décider de la suite à donner à ces réponses. Pour beaucoup, de cette rencontre, une menace plus précise pourrait découler.  

vendredi 28 février 2014

troube dans la famille Clinton

Environ 3.500 pages de documents de la présidence de Bill Clinton dans les années 1990 et du bureau de son épouse Hillary ont été rendues publiques vendredi par les Archives nationales américaines, suscitant le vif intérêt du monde politique.
Les adversaires du couple Clinton, et en particulier ceux qui craignent qu'Hillary Clinton ne se présente à l'élection présidentielle de 2016, devraient disséquer chaque note à la recherche de faits éventuellement compromettants ou embarrassants, notamment relatifs aux scandales qui ont marqué la présidence du démocrate.
Une organisation politique anti-démocrates et anti-Hillary Clinton, America Rising PAC, a indiqué sur Twitter qu'elle se trouvait dès vendredi à la Bibliothèque présidentielle Clinton dans l'Arkansas (sud) pour examiner les volumineuses archives papier.
Hillary Clinton, en tant que Première dame, a joué un rôle politique important aux côtés de son mari, notamment lors d'une tentative ratée de réforme du système de santé.
Documents classifiés
Parmi les thèmes des documents publiés vendredi figurent la lutte contre Al-Qaïda et la réforme de la santé. Des centaines de notes confidentielles et des archives d'une des plumes du président font aussi partie du lot rendu public, montrant le processus d'écriture des discours de Bill Clinton.
En tout, environ 25.000 pages doivent être progressivement publiées sur internet par la Bibliothèque présidentielle Clinton, qui opère sous l'autorité des Archives nationales, selon le journal Politico.
Les présidents américains peuvent empêcher la publication de documents confidentiels pendant les 12 années suivant la fin de leur mandat. A l'issue de cette période, les documents peuvent être publiés, mais chacun doit être examiné et déclassifié individuellement, pour des raisons de sécurité nationale notamment.

mercredi 12 février 2014

l'ambassadeur de la Hollande au Sénégal en face à face avec les étudiants du CESTI



Son excellence monsieur Pieter ZWAAN, ambassadeur des Pays-Bas au Sénégal, a été ce 29 / 01 / 2014, L’invité de Cesti, dans le cadre de son traditionnel carrefour d’actualité. De son petit pays, devenu fleuron économiques   aux questions d’homosexualité via le déficient amour entre l’Afrique et  la CPI, il a fait le tout d’horizon de toutes ces questions.
De son air décontracté, il a tenu d’emblée, a présenté  son pays de 17 millions d’habitants, 2ème puissance mondiale en termes d’exportation de produit agricole, 6ème bailleur de fond au monde, 16ème puissance économique mondiale.
Revenant au rapport entre son pays et l’Afrique, et particulièrement le Sénégal, il  tenu a rappeler que le nom « Gorée » de la maison des esclaves,  lui a été assigner par son pays, qui signifier « bon port ». Également sur le fait que la Hollande  est le 10ème pays à reconnaitre l’indépendance du Sénégal.
Les Pays-Bas connu pour un être un des pays les plus libéraux au monde,  est l’un des tout premiers défenseurs de l’homosexualité.  Faisant l’apologie de cette nouvelle donne (homosexualité), son excellence affirme qu’ : « En Europe, on ne peut pas pénaliser quelque chose quand il n’y a pas de victime ». Donc, plaidant au livre cours de telles pratiques (même heurtant certaines pratiques culturelles). 
Sur le plan économique, il a fait une analyse rapide de la question du moment qui fâche, a savoir les résultats  du Doing Business 2013. D’abord les causes d’un classement aussi peu reluisant : un marché de travail très inflexible, des syndicalistes virulents, l’accès difficile au foncier, la corruption, la barrière de la langue, et l’absence de CDD illimité.
Et ce classement met sérieusement en mal l’avenir du système économique Sénégalais. Car selon lui, un investisseur ne vient pas parce qu’on lui dit de venir. Mais l’investisseur regarde plutôt de manière objective le climat social, politique et économique des pays. Voire en se fondant sur certain rapports (Doing Business, Mo Ibrahim, Amnesty International).
Enfin, il n’a pas manqué de donner des conseils pour améliorer certains secteurs tels que le tourisme qui doit selon lui recevoir des investissements afin d’améliorer la qualité du service à l’aéroport, revoir le visa et la très haute taxe aéroportuaire. Mais aussi n’a pas manqué d’inviter les autorités et partenaires à axer la coopération sur l’environnement, le financement de petits projets.