samedi 28 juin 2014

le Ghana pleure pendant que l'Algérie danse

La toute première qualification des Fennecs algériens pour le second tour de la coupe du monde mérite d’être saluée comme il se doit ! Parce que tout d’abord, elle console de la déception que les Blacks Stars ghanéennes ont servi sur et en dehors du terrain. Par ailleurs, l’historique qualification des Algériens pour les huitièmes de finale de Brésil 2014 permet au continent africain d’engranger péniblement un taux de réussite de 40 % à l’issue du premier tour. Ce qui est déjà salutaire, eu égard à la débâcle frôlée.
Les Algériens ont de quoi jubiler. Quand, durant trente-deux longues années, on n’a pas gagné un seul match de Coupe du monde, on se qualifie d’un coup pour le second tour, on a le droit à la folie. Ce, même si le précieux ticket a été obtenu au terme d’un match nul durant lequel on n’a pas été au meilleur de sa forme. Mais l’essentiel pour les hommes de Vahid Halilodzic, c’était de se qualifier. Ils l’ont fait et, ont de même, accompli l’historique mission qui était la leur.
Les Fennecs doivent d’autant plus être célébrés que le morceau russe n’était pas facile à avaler pour eux. Bien avant même la rencontre, ils étaient face à un dilemme. Jouer le match nul, ou chercher à engranger le maximum de points en essayant de vaincre l’équipe russe ?
Rapide réflexion. En effet, dès la sixième minute, avec un coup de tête magnifique, Kokorin donnait l’avantage à l’équipe russe. Dès lors, les joueurs algériens n’avaient plus le choix. La qualification passant obligatoirement par au moins un match nul, ils se sont rués sur la défense russe. Mais leurs efforts ne sont couronnés qu’à la 60ème minute, avec, là aussi, un coup de tête tout aussi magnifique de Slimani.
Tenant leur qualification par cette égalisation, l’équipe algérienne s’est repliée en défense pour ne pas subir le sort tragique des Eléphants ivoiriens. En réussissant à conserver ce résultat jusqu’au terme de la rencontre, les Fennecs faisaient presque oublier l’élimination, deux heures plus tôt, de l’autre représentant du continent, le Ghana.
Particulièrement séduisants contre l’équipe d’Allemagne, les joueurs ghanéens n’ont pas réussi à venir à bout d’une équipe portugaise qui, à l’image de nombreuses nations du vieux continent, n’était pas pourtant imprenable. Les Black Stars n’ont pas, au-delà du but égalisateur, pu aller chercher la victoire qui les aurait qualifiés pour le second tour. Une contreperformance qui peut, en partie, s’expliquer par le climat pollué que les joueurs ont eux-mêmes instauré et entretenu au sein de leur groupe, en menaçant de ne pas jouer avant le versement cash de leurs primes.
Il n’est naturellement pas question de leur dénier leurs droits. Pas plus qu’aux Lions indomptables d’ailleurs. Mais le cas ghanéen a ceci de consternant que l’équipe était en phase de réaliser un coup historique en se qualifiant pour le tour suivant. En effet, s’il est vrai que cette qualification n’aurait pas été une première, elle aurait cependant relevé d’une agréable surprise, au regard des adversaires que l’équipe aura affrontés.
Au-delà de l’argent, chaque joueur qui aurait contribué à cette prouesse exceptionnelle, aurait inscrit son nom dans l’histoire aussi bien de son pays que de la compétition. Toutes choses qu’aucune prime ne peut conférer. Mais au lieu de cela, se focalisant sur les fameux montants, les joueurs font dans le chantage. Cédant à la clameur médiatique et à la pression de circonstance, les autorités ghanéennes s’exécutent. Les liasses de banque sont spécialement aéroportées  et convoyées jusqu’au camp de base de l’équipe ! Après s’être copieusement servie, cette dernière a encore le toupet de se faire éliminer tout près du but. Terrible. Ridicule. Honteux.

Au final, les joueurs eux-mêmes, le continent africain et tout naturellement les autorités ghanéennes sont humiliés aux yeux du monde. Tout le contraire de la mission qui était assignée à l’équipe. Malheureusement.

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